Origine des documents

Documents : fonds patrimoniaux de la Médiathèque et des Archives Municipales de Roubaix, et des Archives Départementales du Nord

lundi 24 octobre 2011

Album bonus : le démontage de l'Exposition

Les tombereaux et les camions se succèdent devant la grand porte monumentale pour le déménagement

La porte monumentale sans ses guichets d’entrée…

 La fin du Luna Park...

Le palais des colonies françaises complètement ajouré…

Le palais des machines, carcasse apparente, en pleine déconstruction …

Ce qui reste du Grand Palais des Industries textiles...

Le palais de la Chambre de Commerce, sans sa toiture...

La porte monumentale en plein démontage...

Ouvrier à la pioche, et gravats devant le palais de l’Argentine…

Le démontage se terminera en mars 1912, par l’enlèvement des palissades, ici avenue Lenôtre.

dimanche 23 octobre 2011

Album : Palmarès et conclusion

Le 6 novembre, dernier jour, l’entrée est gratuite. Le lendemain, commence le démontage de l’Exposition. Il est temps d’en connaître le palmarès et les conséquences.

Beaucoup d’industriels et de fabricants du textile roubaisien seront primés par le jury de l’Exposition. Ils feront figurer cette récompense sur leur papier à en tête. 
 
C’est le cas des établissements Ryo Catteau dont on voit ici le stand dans le Palais des Machines. 
 
D’autres corps de métiers seront portés au tableau d’honneur, comme la grande quincaillerie Bossu Cuvelier.
 
Bien connue des roubaisiens, cette quincaillerie se trouvait dans la grand rue, au débouché de la rue du Collège. 
 
Autre exemple d’activité primée, les établissements Paul Liagre fabriquent des cuisinières.
 
Voici le stand de cette manufacture qui se trouvait au 211 rue de Lannoy. 
 
Un autre fabricant de caoutchouc, les établissements Degraeve Prouvost, dont voici le stand pour l’Exposition. 
 
Plus connue sous l’appellation usine du coq français, cette entreprise sera reprise par la société Hutchinson, qui l’occupe encore. 
 
Le bilan pour la ville de Roubaix, c’est au-delà de la renommée, une nouvelle mairie, une nouvelle ligne de tramways…
 
…une nouvelle entrée reprenant le tracé de l’avenue des Palais. Elle s’appellera l’avenue Jean Jaurès, quand les problèmes de territoires avec la ville de Croix se seront apaisés, sur une proposition de Jean Lebas. A gauche, le café de la Laiterie a survécu à l’Exposition. A droite, cette nouvelle construction toujours visible de nos jours, augure de la future allure du quartier.

L’électricité a contribué aux fééries de nuit pendant l’Exposition. 
 
L’électricité a également fait son apparition pour l’éclairage de nuit en ville, mais seules l’avenue de la Gare et la grand Place sont éclairées. Les becs de gaz sont toujours majoritaires à Roubaix. 
 
Les conflits sociaux, la cherté de la vie, le mécontentement des petits commerçants et la fin du sectionnement électoral entraîneront la défaite d’Eugène Motte aux élections de 1912. Le socialiste Jean Lebas, sera maire de Roubaix de 1912 à 1941. Il aura aussi son exposition, ce sera celle du Progrès social en 1939. Mais ceci est une autre histoire.